Depuis plusieurs années, des acteurs non réglementés – experts d’assurés, mandataires d’assurés, sociétés de recours – prétendent accompagner les victimes dans leurs démarches indemnitaires. Or, ces pratiques relèvent de l’exercice illicite du droit. La Cour de cassation, dans un arrêt du 7 mai 2025, l’a rappelé fermement : l’assistance juridique en matière d’indemnisation n’a rien d’accessoire, c’est une activité réservée aux professions réglementées, notamment les avocats.
Sous couvert d’assistance, ces officines détournent les victimes de la seule protection légitime : l’avocat.
Elles alimentent un marché parallèle où la fragilité des victimes devient une opportunité économique.
L’ANADAVI, soutenue par le Conseil National des Barreaux, a rappelé dans sa lettre ouverte du 4 septembre 2025 l’urgence d’agir contre ces dérives. Les conventions signées avec ces sociétés sont susceptibles d’être annulées, et les victimes peuvent obtenir la restitution des honoraires indûment perçus.
L’accompagnement des victimes d’accidents n’est pas une simple formalité : c’est un acte juridique majeur, qui doit être confié uniquement à des professionnels soumis à des règles strictes de compétence, de déontologie et de responsabilité.
Seul l’avocat spécialisé en dommage corporel peut garantir une défense indépendante, transparente et loyale.
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