Cette décision interroge.
L’alcool et les stupéfiants sont responsables de près de la moitié des accidents mortels sur nos routes.
Nous sommes donc en droit d’attendre légitimement des décisions exemplaires, à la hauteur des drames vécus.
Cependant, la réalité est toute autre.
En 2021, sur 421 peines de prison prononcées pour des accidents mortels, seules 45 ont été effectuées en détention ferme.
Lorsqu’il s’agit d’accident impliquant l’alcool ou la drogue, la sévérité est encore moindre puisque moins de 10 % des condamnés purgent une peine ferme.
Il en est de même pour les blessures graves puisque plus de 1.100 peines sont assorties d’un simple sursis.
Pendant ce temps, les victimes elles se battent au quotidien, restent condamnées à vie.
Elles survivent avec leurs douleurs et doivent accepter l’injustice, le sentiment d’abandon.
Dans l’affaire PALMADE, les victimes doivent supporter une perte irréparable.
Elles sont en droit d’attendre que la gravité du drame soit pleinement reconnue par nos Tribunaux.
Cette clémence provoque un malaise profond.
À quoi bon mobiliser l’opinion publique si la justice ne la suit pas ?
À quoi sert de prôner la tolérance zéro si les décisions de justice nous envoient un signal inverse ?
Ce décalage alimente la défiance envers nos institutions, une perte de confiance dans la justice de notre pays, voire un sentiment de trahison chez les victimes et leurs proches.
La justice n’est-elle pas destinée à protéger les citoyens ?
Nos Juges sont les gardiens de la loi. Ils doivent rappeler ce qui est inacceptable dans notre société et condamner les responsables.
Banaliser ce type de fait c’est minimiser la souffrance des victimes.
Cela est inacceptable. Pour des faits graves une justice exemplaire est attendue.
Il est donc urgent que la justice reconnaisse pleinement la gravité de ces drames et qu’elle joue son rôle protecteur et dissuasif.
Notre Cabinet se bat au quotidien afin que justice soit rendue au profit de toutes ces victimes.
Notre Justice doit cesser de privilégier les peines aménageables pour les chauffards responsables de drames humains.
Nous devons exiger une reconnaissance réelle de la gravité des faits et une réponse judiciaire à la hauteur de la souffrance infligée aux victimes.
Il en va de la crédibilité de nos institutions, du respect dû aux victimes.
L’indulgence ne peut être la règle en toutes circonstances.
La Justice doit savoir se tenir debout, être solidaire des victimes et exigeante envers ceux qui mettent délibérément des vies en danger.
Notre Cabinet demeure à votre disposition pour vous apporter tous renseignements complémentaires utiles à ce sujet.
Cabinet CONSOLIN ZANARINI
Les Avocats de la réparation du dommage corporel