Pourquoi les assureurs sont ils si réticents à garantir le préjudice matériel subi par les victimes cyclistes accidentées de la route ? Pourquoi nos chères compagnies d'assurance refusent elles d'admettre la chèreté du matériel utilisé par les cyclistes ? Est ce par incompétence ?
Dans l'espèce qui nous occupe, notre client, M.R. cycliste professionnel depuis janvier 2013, a été victime d'un accident de la circulation le 29/10/2012. Contraint de saisir le Tribunal afin d'obtenir la réparation intégrale de son préjudice corporel, M.R. réclamait également la réparation de son préjudice matériel à hauteur de 3.900 € pour un vélo acquis en 2011, outre, 898 € d'équipements divers.
L'assureur s'opposait à cette demande indiquant que la preuve de ce préjudice n'était pas établie...
Le Tribunal dans sa décision du 13 octobre 2014 a justement considéré que la production aux débats de 2 factures d'acquisition, l'une concernant le vélo, et l'autre le matériel, permettait d'établir la réalité et l'importance du préjudice matériel subi.
Mieux encore, le Tribunal n'affectera pas la somme allouée d'un quelconque coefficient de vétusté et accordera à la victime une somme de 4.798 € !
Les assureurs n'ont qu'à bien se tenir...