En cette période de pandémie, nos chères compagnies d’assurances ne se sont pas véritablement manifestées, ou alors de manière particulièrement discrète.
La pandémie de COVID 19 que nous traversons a impacté de manière parfois dramatique, des centaines de milliers de petites et moyennes entreprises et de commerces en tout genre, professions libérales et autres.
Cependant, force est de constater que les contrats d’assurances habituels excluent les catastrophes sanitaires des risques habituellement couverts.
Dès lors, les pertes d’exploitation constatées par ces nombreuses entreprises ont le caractère de « perte sans dommage » et ne sont dès lors pas assurées.
La seule certitude pour ces entreprises est de « mettre la clef sous le paillasson ».
Or, le contexte que nous traversons est singulier et inédit.
De plus, le confinement imposé par le gouvernement a généré une baisse très importante du nombre de sinistre ainsi qu’un effondrement du nombre d’accident automobile.
Parallèlement, les cotisations d’assurances sont toujours encaissées par les assureurs et les entreprises inactives représentent une baisse significative des demandes pour les assurances
Il est vrai que la Fédération Française de l’Assurance a promis un déblocage de 200 millions d’euros en faveur des petites entreprises et des indépendants.
Il est d’abord bien évident que ce montant est insuffisant dans le contexte actuel.
En outre, on ne sait pas qui sera concerné par cette manne financière.
Nos assureurs doivent donc prendre part à l’effort de solidarité collectif et pour cela, elles devront adopter un geste fort en prenant en charge les pertes d’exploitation de toutes ces entreprises liées à la crise sanitaire exceptionnelle, en élargissant les couvertures assurancielles dues à la catastrophe sanitaire. C’est également le souhait de notre Président.
Cela permettrait très certainement à nos assureurs de redorer leur image quelque peu écornée ces derniers temps…