L'ONIAM ne joue pas le jeu et touche le fond.
Dans son rapport annuel de 2017, la Cour des Comptes flagelle durement l'ONIAM. Pourtant en 2002, l'idée de la loi KOUCHNER était belle d'indemniser les victimes d'accidents médicaux non fautifs et de ne plus oublier celles-ci au bord de la route...Procédure simple et gratuite, elle devait permettre aux victimes d'être rapidement indemnisées.
Hélas, 15 ans après sa création le rideau tombe sur l'ONIAM qui s'avère indemniser peu et beaucoup trop tard, qui fait la pluie et le beau temps...
L'ONIAM agit comme un despote, ne suivant pas toujours les avis des Commissions d'Indemnisation. Ainsi, en cas de refus de l'assureur de payer ce qu'il doit à la victime, celle-ci dispose de la possibilité de réclamer son dû à l'ONIAM...sauf que celui-ci peut très bien refuser également de régler contraignant la victime à saisir le Tribunal...
Beaucoup de temps perdu pour rien...
En outre, le référentiel d'indemnisation récemment réactualisé par l'ONIAM, est très loin des pratiques judiciaires et des indemnités allouées par nos Tribunaux. De surcroit, l'on constate que l'ONIAM met tout en oeuvre pour retarder la procédure d'indemnisation des victimes réclamant la communication de pièces de plus en plus complexes à obtenir, sans intérêt pour l'issue du litige et ce dans le but de dissuader la vicitme de poursuivre sa procédure...
Pourtant la Cour des Comptes constate que l'ONIAM ne manque pas de fonds et pourrait indemniser bien mieux les victimes !
Ainsi, force est de constater que l'ONIAM se comporte comme un "assureur" et souhaite payer le moins possible. Le système est ainsi totalement perverti et les victimes trinquent une fois de plus.