Notre client, M. M a été victime le 2/12/09 d'un grave accident de la circulation impliquant un véhicule assuré auprès de la MAAF.
Il s'agit d'un choc violent frontal sans témoin. Notre client se retrouvera dans le fossé sans connaissance et sera désincarcérer par les pompiers dans un état grave avant d'être transporté aux urgences.
Après avoir déclaré à la Police, s'être assoupi, l'auteur de l'accident reviendra sur sa déposition. A compter de ce moment là, la MAAF n'aura de cesse de contester le droit à indemnisation de la victime allant jusqu'à accorder du crédit aux déclarations fantaisistes de son assuré qui fera état d'un "témoin" inconnu..., soulevant le taux d'alcoolémie de la victime soit 0,04 g (ce qui correspond à une cuillère de sirop pour la toux...), invoquant le mauvais travail de la Police Nationale...
Le TGI d'Aix en Provence a rétabli la réalité des faits condamnant par jugement du 27 mars 2014 la MAAF à réparer intégralement le préjudice corporel de la victime à hauteur de 110.000 €.
Ouf !
